Agenda de Octubre, Noviembre y Diciembre. 2011

Octubre de 2011.
  • 5,6,7 y 9 de Octubre. FLAMENCO SCHOOL MUSICAL. Cía. Laura Vital. Teatro Alameda. (Sevilla). Ciclo el teatro y la  escuela. Funciones 10h y 12h. Domingo 18h. Guión Manuel Álvarez Seda y Juan B. Herranz. Con Laura Vital, Eduardo Rebollar, Juan Amaya, Antonio Álvarez, Fran Caballero, Alberto Coveñas, Carlos Nevado, Alejandro González,  Alba González, Ana Caro, Marina Jamardo y Cristina Calle.
  • 8 de Octubre. CABARET PAYASOS SIN FRONTERAS. (Sevilla) 21h. Con Frufú y Magnífica, El gran Minguelo, Miguel el Mago, Valai (la chica elecgtrodoméstica), Oriol,  Jaime Malo y Fran Caballero..
Noviembre de 2011.
  • 10 de  Noviembre. FLAMENCO LAND. Cía. Laura Vital. Cazorla (Jaén). FIT. Guión de Laura Vital y Juan B. Herranz. Textos de Juan.B Herranz, Eduardo Domínguez Rubio y Fran Caballero. Locución de Julia Oliva. Con Laura Vital, Niño Manuel, Luati, Juan Amaya Pelón, Raquel Villegas y Fran Caballero.
  • 23 de Noviembre. CUENTOS A COMPÁS. Cía. Laura Vital. Conservatorio Cristóbal de Morales. SCE 2011.
  • 24 de Noviembre. CUENTOS A COMPÁS.  Cía. Laura Vital. J. A. González Caraballo. SCE 2011.
  • 25 de Noviembre. DESATA TU SILENCIO. Día internacional lucha contra la violencia de
    género. Sevilla.
Diciembre de 2011.
  • 2 de Diciembre. Presentación MATCH IMPROVISACIÓN. Mairena del Aljarafe.
  • 16 de  Diciembre. Presentación. MATCH IMPROVISACIÓN. Los objetivos del milenio. Fundación  Tres Culturas. Pabellón Marruecos.
  • 20 de  Diciembre CUENTOS. Dragones. Águilas. (Murcia).
  • 22 de Diciembre. CIRCO ÁRTICO. Sevilla.
  • 23 de Diciembre. CIRCO ÁRTICO. Sevilla.
Enero de 2012.
  • 9, 10 y 11 de Enero. FLAMENCO  LAND. Cía.  Laura Vital. Nimes (Francia) Festival de Nimes.
  • 14 de Enero. “ETNIA”. Torrequemada.

Flamenco Land en el Festival de Nimes

Flamenco Land
Festival de Nimes
Francia
9, 10 y 11 de Enero.
Funciones dobles: 9 y 10 de Enero.
Théâtre de Nîmes
Flamenco  Land se propone una ambición singular: llevar el Arte Flamenco a nuevos públicos en general y al público infantil (de 6 a 12 años) en particular, pues consideramos que el Flamenco supone el juego, consiente la participación del público, desarrolla la percepción, estimula la sensibilidad estética, fomenta el trabajo en equipo y promueve la
expresión creativa. Por otro lado, también hemos elegido al público infantil porque deseamos establecer puntos de contacto entre el Flamenco y el trabajo pedagógico de los maestros dentro de las aulas, llegando a  un grado de autonomía tal que posibilite la participación activa en diferentes actividades vinculadas con la audición, la interpretación y la creación musical. Pensamos que el flamenco es fuente de autoestima, socialización y de motivación. Flamenco Land es un espectáculo ideal para el aprendizaje activo del niño. Estrenado en el Festival Arte Flamenco de Mont de Marsán 2010, en el Festival Internacional de Teatro de Cazorla y en el Festival de Nimes 2012 Flamenco Land viene avalado por una gran repercusión y acogida tanto por crítica como de público. Un  espectáculo que conjuga a la perfección el flamenco y el clown.
-Programa-
La Noria Tangos
El trenecito Andaluz Fandangos
La gruta del duende Debla y Seguiriya
La sonrisa de un niño Acústico instrumental
El café Cantante Cantiñas
El barco de los descubrimientos Guajira y Manigua
Los fuegos artificiales Bulería
-FICHA ARTÍSTICA-
Laura Vital al cante
Niño Manuel a la guitarra
Juan Amaya “Pelón” & Raquel Villegas al baile
Fran Caballero interpretación
Luati a la percusión
Julia Oliva locución
-Ficha técnica-
Dirección de Laura Vital
Dirección escénica de Juan B. Herranz
Guión de Laura Vital y Juan B. Herranz
Producción y distribución de Bajodeguía Producciones
Diseño de iluminación de Auxi Gómez
Vestuario de Miguel Oliveros
Diseño gráfico, animación y proyección de Juan B. Herranz
Textos de Juan B. Herranz, Eduardo Domínguez Rubio y Fran Caballero

Festival Flamenco Nimes 2012

Le célèbre festival flamenco de Nîmes est de retour du 9 au 21 janvier 2012 !

Le festival, organisé depuis 1989, démontre chaque année un engouement local pour cet art majeur né au-delà des Pyrénées.

Les amateurs de flamenco viennent de loin, même d’Espagne, pour écouter, voir, chanter et vivre, durant plus de 10 jours, au rythme d’une musique issue du fond des âges, inscrite au Patrimoine mondial culturel et immatériel de l’Humanité.

C’est toute une ville qui, au coeur du souvent austère mois de janvier, enfile ses habits festifs, pour proposer au Théâtre de Nîmes et à l’Odéon, mais également dans les restaurants, les hôtels et les bars, lieux qui constituent une partie de l’âme vivante de notre commune, un éventail complet de manifestations.

Cette édition 2012 s’ouvre sur un souvenir bouleversant : l’an dernier au Théâtre, l’étincelant guitariste Moraíto Chico avait offert un incroyable concert et personne n’imaginait que ce serait l’un des tout derniers de sa vie.

Moraíto s’est éteint à Jerez le 10 août dernier et Nîmes lui dédie avec émotion ce XXIIe festival…

Cette année encore, Nîmes poursuit son exploration curieuse, suit pas à pas l’itinéraire des chefs de file, reste attentif aux innovations, conserve un lien étroit avec le chant et tente de repérer les grands de demain.

Dans l’univers du baile, on retrouvera Fuensanta « La Moneta », dont on pourra mesurer la spectaculaire progression, ou la jeune nîmoise Eva Luisa, symbole d’une nouvelle vague de flamencos français. Dans ce monde en évolution constante, c’est encore le retour d’Israël Galván qui fera l’évènement. Et l’explosive Rocío Molina revendiquera son influence et sa modernité.

Les guitaristes éclosent eux-aussi comme fleurs au printemps. A chacun sa couleur, à chacun son style. Juan Ramón Caro le catalan est tout en délicatesse ; Niño Josele, gitan d’Almería, est un aventurier magnétique et le nîmo-andalou Antonio Moya est un accompagnateur au sommet. C’est d’ailleurs lui qui soutiendra deux chanteurs d’exception : le sévillan José de la Tomasa, modèle de rigueur, et la reine de Lebrija Inés Bacán, légataire du flamenco gitan le plus pur. On entendra aussi les déchirures et le compás contagieux d’El Capullo, le payo gitanissime de Jerez.

Et on découvrira quatre chanteurs qui annoncent le renouveau : Laura Vital, impressionnante de maîtrise, l’étoile montante Rocío Marquez, le bouillant Niño de Elche ou la séduisante María Toledo, première pianiste-chanteuse de l’histoire.

Il y aura enfin des territoires méconnus, ou insolites. Grâce aux contacts noués entre le Théâtre de Nîmes et la Junta d’Estrémadure, « Tangos y Jaleos » révèlera l’originalité du flamenco gitan de cette province méconnue.

Pour la première fois en France, les voix âpres, authentiques d’Alejandro Vega et de La Kaita, la danse du vieux Peregrino ou la guitare de Miguel Vargas vont réparer une injustice. Et pour clore le périple, Junior et Tomasito, rappeurs flamencos de la dernière nuit seront accompagnés par l’insatiable Diego Carrasco, le plus nîmois des maestros de Jerez.

 

www.objectifgard.com vous propose de découvrir le programme complet :

Mercredi 11 janvier 2012 à 18h30 – Théâtre : Flamenco Land

Musique à partir de 6 ans

La chanteuse Laura Vital et sa troupe survoltée revisitent l’univers du flamenco au fil d’un parcours éclectique et généreux. Le flamenco n’a pas de frontières, il est capable de toucher tous les publics, toutes générations mêlées, il exprime à la fois la diversité et la tolérance de ses origines, il se doit d’être transmis aux non initiés, dont les enfants. C’est sur ce constat que s’est construit Flamenco Land, un spectacle jubilatoire, capable à lui seul de révéler quelques unes des facettes les plus spectaculaires de l’art des andalous.

L’exploration ludique et sensible imaginée par la chanteuse Laura Vital est une croisière musicale endiablée qui remonte le cours du fleuve au fil de tangos, fandangos, seguiriyas, cantiñas, guajiras ou bulerías égrenés de port en port. À chaque fois, au hasard d’un chant, d’une danse, d’une pièce instrumentale, alternent la gravité et l’euphorie, l’émotion pure ou la légèreté. Le flamenco épouse et reflète toutes les nuances de l’âme humaine, il se souvient de la douleur ancienne comme des joies partagées, il restitue tous les éclats des cultures parfois lointaines dont il s’est nourri. Dans ce parc thématique où déambule l’acteur Fran Caballero, la voix de Julia Oliva balise le voyage et dénoue quelques énigmes. La « noria » est symbole d’éclectisme, le train parcourt l’Andalousie, la route du duende se perd dans les nuages, le café cantante évoque l’âge d’or de l’aube du XXe siècle, le navire des découvertes résonne des chants de « ida y vuelta » et le feu d’artifice final fait exploser la bulería, hymne festif indémodable. Laura Vital, en parallèle de sa jeune et impressionnante carrière de soliste, signe ici un spectacle décapant, rafraîchissant, aux côtés de jeunes artistes déjà renommés : le guitariste Niño Manuel, les danseurs Juan Amaya « Pelon » et Raquel Villegas ou le percussionniste Luati.

 

Jeudi 12 janvier 2012 à 10h – Dans les écoles maternelles de la ville : La Fabuleuse histoire de MamZelle FlamenKa

Danse – à partir de 3 ans Chorégraphie et danse Chely « La Torito »

Le spectacle pour tout petits imaginé et dansé par la nîmoise Chely « La Torito » est une initiation émouvante et magique. Chely « La Torito », danseuse de fougue et de générosité, a trouvé d’instinct une manière originale de transmettre sa flamme aux plus jeunes. Elle s’est souvenue de son propre parcours, de ses émotions, de son émerveillement et a simplement ressenti le besoin de faire partager sa passion heureuse. Le petit rat de l’opéra nourri dès l’enfance aux envolées de Pavarotti a vécu comme un choc la découverte du flamenco lors d’une fête à Nîmes et la petite danseuse s’est peu à peu métamorphosée. Elle a troqué son tutu pour une robe à volants, a laissé les pointes pour les zapateados, a glissé des voix d’opéra vers le cante de Camarón ou de Lole Montoya et s’est jeté tout sourire dans les flammes. Chely « La Torito » est devenue une vraie belle danseuse flamenca, partout remarquée pour son énergie, sa sensualité, sa joie de vivre et ce spectacle pour enfants est une émouvante autobiographie.

 

Vendredi 13 janvier 2012 à 20h – Théâtre : Tomatito : Luz de guía – Nouveau

Musique

Pendant près de vingt ans, il a été le complice de Camarón. Guitariste au sommet, il rend hommage à son guide lumineux. Concert pour l’histoire. C’est un concert pour l’histoire. Un émouvant retour sur l’une des sagas les plus glorieuses du flamenco. Avec Luz de guia, joliment sous-titré « El destello eterno » (l’éternel éclat), José Fernandes Torres, dit Tomatito, a décidé de retrouver le fil de la formidable histoire qu’il a partagé avec Camarón de
la Isla, son frère, son modèle, son étoile. Pour Nîmes, cet hommage du grand guitariste gitan d’Almería à José Monge Cruz, disparu le 2 juillet 1992, prend aujourd’hui un écho particulier. C’est ici, dans les arènes alors  couvertes, que Camarón et Tomatito ont partagé leur avant-dernier récital : tous ceux qui étaient présents, ce 24 janvier 1992, se souviennent des dernières étincelles de la voix magique de Camarón et de la manière dont Tomatito avait soutenu, porté son compagnon avec une infinie douceur. Frissons intacts… Mais ce n’est pas le seul motif d’émotion. Avec la disparition cet été de l’immense Moraíto Chico, la présence à Nîmes de Tomatito, l’autre grand guitariste gitan de sa génération, est en soi tout un symbole. Une occasion exceptionnelle de rendre un hommage vibrant à ces artistes qui auront marqué leur époque.

Tomatito n’a jamais tourné la page de son éblouissant duo avec Camarón mais il a suivi sa route en beauté, vers le haut, sans concession. Fort de son élégance innée, de la fluidité lumineuse de son jeu et d’une exigence professionnelle rare, il a multiplié les expériences ou les défis sans jamais se perdre en chemin. Il a pu ainsi se frotter au jazz (avec le pianiste Michel Camilo), au théâtre (Madre Caballo, pièce d’Antonio Onetti), au cinéma (Vengo de Tony Gatlif, Flamenco, Flamenco de Carlos Saura), au classique (son magnifique Sonanta Suite, enregistré avec l’orchestre national d’Espagne) et a enchaîné des albums d’anthologie, primés et encensés dans le monde entier (Paseo de los castaños en 2000, Aguadulce en 2004, Spain Again avec Michel Camilo en 2006, Sonata Suite en 2010).

Parcours foisonnant, tournées incessantes, créativité bouillonnante, Tomatito poursuit sa route sans trembler, sûr de son cap, plus que jamais maître de son art. L’homme et l’artiste sont en état de grâce et l’aura de Camarón ne s’est jamais éloignée. Elle est la lumière intacte qui guide ses doigts…

 

Samedi 14 janvier 2012 à 17h – Lieu à déterminer : La Música de los Espejos – Concert acoustique

Musique

La Música de los Espejos relie musique flamenca et poésie. José María Velázquez-Gaztelu, poète, Laura Vital, chanteuse et Eduardo Rebollar, guitariste dialoguent en douceur. Voilà une rencontre inédite, originale, entre poésie et cante, entre un poète passionné de flamenco et une chanteuse intimement reliée au monde de la poésie. José María Velázquez-Gaztelu, né en 1942 à Cadix, est journaliste, documentariste, écrivain et avant tout grand connaisseur et fervent aficionado de tout l’univers du flamenco. C’est la passion de sa vie, la source inépuisable de son inspiration.

Co-scénariste des célèbres séries télévisées Rito et geografía del cante y del baile (plus d’une centaine d’émissions !), fondateur et présentateur depuis 1984 de Nuestro flamenco sur Radio Clasica, conférencier dans le monde entier, José María est aussi l’auteur de très nombreuses coplas ou poèmes, sa manière à lui de rejoindre le cercle des artistes qui ont éclairé sa vie. Face à Laura Vital, la chanteuse de Sanlucar de Barrameda, et au grand guitariste sévillan Eduardo Rebollar, José María évoque les chemins entrelacés de sa poésie et du flamenco, restitue quelques-uns des grands moments de sa vie partagés avec des monstres sacrés puis écoute ses poèmes
métamorphosés par la voix, par la guitare. Cette copla de solea, par exemple : « En tus ojos brilló un dia La luz que siempre busqué El tiempo la marchitaba Y ahora es rosa de papel »… (Dans tes yeux un jour brilla / La lumière que je cherchais / Avec le temps elle s’est fanée / Et n’est plus maintenant qu’une rose de papier)

 

Samedi 14 janvier 2012 à 20h – Théâtre : José de la Tomasa / El Capullo de Jerez

Musique

José de la Tomasa  : José de la Tomasa, savoir, puissance, rigueur. Cante grande. Le sévillan José de la Tomasa, soixante ans, est au sommet de la maturité et maîtrise son répertoire encyclopédique avec la puissance et la stature d’un ténor d’opéra. Flamenco de sang et de chair, nourri dès l’enfance par la langue musicale des Torre, sa famille, un temps attiré par le blues et la soul music, José de la Tomasa est aussi l’auteur de nombreuses coplas raffinées qui émaillent son tour de chant. Le flamenco est sa langue natale et il n’a eu de cesse de l’épurer, de l’améliorer, de la grandir. Il se veut d’abord serviteur de son art, et non l’inverse, maillon d’une longue chaîne de chanteurs sincères, exigeants, perfectionnistes, humbles. Membre de la caste étroite de ceux qui perpétuent la vérité du cante. En marge de sa carrière, il enseigne le chant depuis de longues années à la fondation Cristina Heeren de Séville. À la guitare, le nîmois Antonio Moya, désormais pur andalou enraciné à Utrera, devenu l’un des grands accompagnateurs de ce temps (voir note concert du samedi 21 janvier où il accompagnera Inés Bacán).

El Capullo de Jerez : El Capullo, voix déchirée, au comble de l’émotion. El Capullo vient d’une autre planète, les quartiers gitans où il a grandi et côtoyé, lui le non gitan, toutes les fêtes, nuits sans fin et dialogues tumultueux qui nourrissent toujours la fièvre flamenca de Santiago, San Miguel ou la Asunción. Intuitif, bohême, écorché vif, El Capullo a tout appris d’instinct à l’école de la rue et des comptoirs de bars, indifférent aux dogmes, écoles ou théories de la flamencologie. C’est un homme du peuple, un payo gitanissime, servi par une voix déchirée et poignante. Depuis dix ans, il impose partout son regard halluciné, sa présence vibrante et son don du compas propre à Jerez. Il est dans sa bulle, inclassable, ne se fie qu’à l’inspiration du moment et se moque des règles de l’art. Sa carrière marche fort ? Tant mieux mais il n’a rien calculé, rien maîtrisé. Miguel Flores Quirós, dit El Capullo aurait très bien pu rester chanteur obscur, vivotant comme tant d’autres dans les tavernes ou festivals d’été. Cela n’aurait rien changé. Rien ne pourra le changer…

 

Dimanche 15 janvier 2012 à 18h30 – Théâtre : Convivencias / Fuensanta “La Moneta” : Extremo Jondo

Musique Danse

Convivencias  : Autour du maître guitariste Manolo Franco, Laura Vital, Rocío Marquez et Niño de Elche sont les promesses de demain. Manolo Franco le sévillan, guitariste d’expérience, grand accompagnateur formé à l’école de Manolo Baron ou Antonio Osuna, compagnon de route des frères Mairena, de José Mercé, Carmen Linares (entre autres), joue ici les patriarches ou les jardiniers. Convivencias, au sens propre « vies en commun », c’est l’inverse de la compétition pour trois jeunes chanteurs surpris en pleine ascension. Ils ont choisi le dialogue, le partage, la cohabitation et expriment avec générosité toute la richesse des nouveaux courants de ce temps. Laura Vital, la sanluqueña, très présente dans cette édition 2012, confirmera son impressionnante maîtrise des styles les plus divers dont ce palo des roses pratiquement disparu qu’elle a sauvé de l’oubli et restauré. Née à Cadix en 1980, licenciée en psychologie, formée à la fondation Heeren et vainqueur du concours des jeunes interprètes de la Biennale de Séville en l’an 2000, Laura Vital Galvez est depuis l’un des porte-drapeaux d’une nouvelle génération de chanteurs remarquables, à la fois novateurs et passionnés par la tradition. Très attachée à son territoire d’origine (entre Cadix et Sanlucar), elle excelle notamment dans toute la gamme des cantiñas propres à cette région…

Née en 1985 à Huelva, la terre du fandango, élève surdouée dès l’âge de 9 ans des cours de chant de la peña flamenca de sa ville, Rocío Marquez a déboulé dans la cour des grands en 2008 en remportant le célèbre concours de chant de La Union. Rocío, c’est d’abord une présence, une élégance sensible, une voix d’une pureté rare, capable d’émouvoir ou de troubler un large public. Certains puristes font parfois la moue, évoquent sa verdeur ou sa fragilité, mais Rocío Marquez suit sa route en douceur, avec grâce et obstination. Elle a déjà un style bien à elle et sait mieux que personne tout ce que le cante exige de travail et de sacrifices. Les aficionados nîmois vont découvrir une perle rare… Niño de Elche, lui, est déjà, malgré son âge (27 ans), un professionnel aguerri et éclectique, capable d’alterner les récitals traditionnels avec un spectacle en hommage au poète Miguel Hernandez, à
la fois passionné de flamenco, de musique métal et fervent admirateur du troubadour Paco Ibañez. Artiste engagé et grand voyageur, formé dès son adolescence par des chanteurs comme Calixto Sanchez ou José de la Tomasa, détenteur d’une kyrielle de prix glanés dans toute l’Andalousie et déjà rompu aux tournées internationales, il est un jeune homme en quête d’absolu et d’aventures, un humaniste cultivé et curieux, un flamenco lucide et libre. Il ne ressemble à personne et c’est exactement ce qu’il voulait.

Fuensanta “La Moneta” : Extremo Jondo : Fuensanta « La Moneta » avait ébloui Nîmes en 2007. La danseuse de Grenade revient épanouie… Elle a choisi le dépouillement, le retour aux racines, à la source et Extremo Jondo, son dernier spectacle, marque une étape importante dans son parcours. Au coeur du brasier, il y a le chant (Miguel Lavis) et la guitare (Miguel Iglesias) et Fuensanta offre toute l’ampleur et la profondeur de sa danse à
cette voix qui a tout déclenché. Voilà le seul fil rouge de ce périple épuré et bouleversant : la danse naît du chant, elle en est le prolongement charnel autant que spirituel et ce dialogue essentiel ne souffre aucun compromis, aucun effet de manche. Danse de l’intériorité qui déploie peu à peu tous les sentiments, toutes les subtilités du flamenco. Fuensanta souffre, aime, exulte, se révolte, elle est tour à tour effrayante, fragile, blessée, radieuse mais au détail près, sans un geste de trop. Fuensanta, « granaina » pur sucre, « gitana » d’anthologie, poursuit son ascension avec éclat et rigueur. Formée dans les tablaos ou cuevas du Sacromonte, le quartier historique des gitans de Grenade, la surdouée précoce refuse plus que jamais toute facilité. Élève des plus grands (Manolete, Javier Latorre, Juana Amaya), elle a peu à peu imposé sa force dramatique, a bouleversé le jury du concours de La Union
en 2003, conquis les publics du monde entier avec la même ferveur, le même désir de progresser encore et encore vers un idéal de danse débarrassé de toutes fioritures, de toute séduction apparente. On a parlé à son propos de Carmen Amaya mais elle est déjà « La Moneta »…

 

Mardi 17 janvier 2012 à 20h – Théâtre : Juan Ramón Caro : Rosa de los vientos

Musique

Le guitariste raffiné parcourt en douceur tous les territoires du flamenco. Rosa de los vientos reflète toute la sensibilité de son jeu. Fils d’un chanteur renommé, né à Barcelone en 1972, Juan Ramón Caro est un guitariste du
troisième type, aussi à l’aise dans l’accompagnement des maîtres du chant (Enrique Morente, Mayte Martín, Miguel Poveda) et de la danse (Belén Maya) que dans ses récitals en solo. Fin connaisseur de l’histoire du flamenco, influencé par toutes les évolutions de son temps, compositeur raffiné, il s’est imposé partout pour son toque tout en nuances et délicatesse, capable aussi de puissance et de profondeur. La Rosa de los vientos, titre de son dernier album, est l’occasion de mesurer l’étendue de son jeu. Régulièrement invité dans tous les grands festivals du monde (dont New-York et Tokyo), réclamé par de nombreux chanteurs et danseurs, Juan Ramón est l’un des grands guitaristes de sa génération. Pour ce spectacle sans concession, deux invités de choix : le chanteur José Martin « Salaito » et le danseur Marco Flores.

 

Mercredi 18 janvier 2012 à 20h – Théâtre : María Toledo / Niño Josele

Musique

María Toledo  : Pianiste, chanteuse, on dit qu’elle est la nouvelle image du flamenco. Une voix à découvrir. En première partie, une découverte pour Nîmes, déjà une révélation au-delà des Pyrénées. Avec son élégance, ses diplômes de droit ou ses prix du conservatoire, la première pianiste-chanteuse de l’histoire est, dit-on, « la nouvelle image » du flamenco. Avec de tels atouts, la belle originaire de Tolède (d’où son nom), ville où le flamenco reste une bizarrerie, a d’abord attiré les medias en mal de sensations. Mais lorsqu’elle s’installe en scène face à son piano, forte du soutien de musiciens et palmeros hors-pair, c’est sa voix qui émerge et gomme tout le reste. Car María Toledo vit et vibre flamenco, un flamenco sans maniérisme dont elle maîtrise déjà rythmes et nuances. Lauréate de plusieurs prix importants, invitée dans les récents spectacles de Manolo Sanlucar, Pepe Habichuela ou Rafael Amargos, habituée des plateaux télés, elle vient de sortir son deuxième album, Uñas rojas, et ne cache pas ses ambitions. Artiste atypique et glamour, groupie de la Niña de los Peines ou de Manolo Caracol, María Toledo n’a pas investi le mundillo du flamenco pour y faire de la simple figuration…

Niño Josele : Élégant, surdoué et inclassable, flamenco puro passionné de jazz, le guitariste gitan d’Almería est un artiste en liberté. Le guitariste Niño Josele est un inclassable au physique d’acteur. Mais on n’est pas au cinéma. Niño Josele, élevé à la Chanca, le sanctuaire gitan d’Almería, est né flamenco, formé par son père guitariste, imprégné dès l’enfance par la musique des siens et a très tôt imposé sa liberté, son désir d’ailleurs. Flamenco instinctif et surdoué, il a d’abord suivi la voie classique des concours, festivals, tablaos puis s’est passionné pour le jazz latino, grâce, entre autres, au trompettiste portoricain Jerry Gonzalez. Après sa rencontre avec le pianiste cubain Bebo Valdes et la découverte de Bill Evans, son idole, il a bifurqué vers l’univers du jazz, a multiplié les expériences, s’est ouvert, selon ses mots, « à toutes les folies de la musique ». Le flamenco est resté pivot, socle indestructible de son itinéraire foisonnant et la manière dont il revisite aujourd’hui son monde originel est une révélation. Niño Josele et son quintet sont de fascinants explorateurs.

 

Jeudi 19 janvier 2012 à 20h – Théâtre : Israel Galván : La Curva

Danse

Nîmes suit pas à pas son voyage initiatique vers les sommets du baile et son dernier cri, La Curva, frôle une fois encore les nuages… Galván est à la fois oiseau blessé et moine du désert, danseur qui bouscule un à un tous les codes ou repères visibles du flamenco ou de la danse tout court. Ce type est un extra-terrestre, un cerveau en ébullition posé dans un corps tendu à se rompre, un visionnaire qui ose justement mettre en scène, et en musique, ce que personne ne devrait entrevoir. Il est, au sens strict, un artiste dérangeant, un de ces créateurs qui griffent, mordent, secouent jusqu’aux limites du supportable et qui, pour cette intransigeance même, marquent leur époque pour longtemps. Alors, oui, on a le droit de ne pas aimer cette folie orgueilleuse et torturée ou même de la fuir pour s’en protéger. Mais tous ceux, les bienheureux, qui ont baissé la garde et se sont abandonnés toutes ces dernières années aux délires rigoureusement pensés de ce corps tombé du ciel, leur vie en a été changée. Le flamenco réinventé par Galván, ce n’est pas seulement de la danse. Plutôt une catharsis.

Ce soir, le voyage se poursuit et Galván se replie, se dépouille, cherche encore et encore le flamenco pur et dur, l’essence même de l’art tout court. Tout est dans le détail millimétré, dans le point de rupture proche, dans le silence provoqué. Surtout pas d’artifice, de démonstration, de bavardage inutile. Pour cette « courbe » où il veut se fondre et exhumer le flamenco des grands fonds, il y a d’abord les palmas de son vieux complice Bobote, mage truculent du compas. Il y a aussi deux femmes, deux héroïnes essentielles à sa quête. La pianiste Sylvie Courvoisier, à la fois virtuose du classique et des musiques contemporaines, élargit l’univers musical du danseur, se joue des frontières ou des chapelles. Et c’est Inés Bacán, la voix pure et primitive, intacte, détentrice malgré elle de tous les héritages gitans de basse Andalousie, qui incarne l’idéal à l’origine de tout : le flamenco tel quel, brut et sauvage, proche de sa vérité.

 

Vendredi 20 janvier 2012 à 20h – Théâtre : De Tangos y jaleos

Musique

Invitation au voyage… Un flamenco âpre et authentique, injustement méconnu. Hormis le grand chanteur Porrina de Badajoz (disparu en 1977), la superbe province proche du Portugal n’a guère fait parler d’elle dans l’histoire du flamenco et s’est retrouvée de fait éclipsée par sa voisine andalouse. L’Estrémadure, très ancienne terre d’asile des gitans de la péninsule, a pourtant préservé et perpétué un art flamenco populaire et festif, basé sur des styles originaux de tangos et jaleos qui lui sont propres. Replié sur les îlots gitans souvent précaires des centres urbains, dont la célèbre Plaza Alta de Badajoz, ce flamenco spontané et familial a survécu aux mutations sociales, à la marginalité, aux modes du temps. Il est à la fois signe identitaire, symbole de résistance et témoin émouvant d’une culture en sursis.

Le Festival de Nîmes et la Junta d’Estrémadure ont su nouer des liens étroits afin de présenter pour la première fois en France ce spectacle original qui avait été l’une des révélations de la dernière Biennale de Séville. Parmi tous ces artistes (ils ne sont pas tous professionnels), émergent la guitare d’exception de Miguel Vargas, la danse bouleversante du vieux « Peregrino » ou les voix d’El Madalena et d’Alejandro Vaga, tous détenteurs orgueilleux des sons et rythmes de leur terre d’origine. Mais c’est sans doute La Kaita, la flamenca sauvage aux yeux verts, qui sait comme personne se livrer corps et tripes au cante grande. Le chant de La Kaita est brûlure, rugissement, incantation et les admirateurs du cinéaste Tony Gatlif se souviennent de ses apparitions incendiaires dans Latcho Drom (1992) et Vengo (2000).

 

Vendredi 20 janvier 2012 à 22h30 – Odéon : Eva Luisa : Acuérdate

Danse

Dans son spectacle Acuérdate, la danseuse nîmoise témoigne du culot des jeunes flamencos de France. Elle a du charme, de la sensibilité, de la ténacité mais aussi une belle énergie. Elle illustre à elles-seule ’enracinement du flamenco dans sa ville et l’audace tranquille de sa génération. Complice du gitan Juan Manuel Cortes, neveu du guitariste Antonio Cortes et percussionniste raffiné, Eva a fondé avec lui sa compagnie dès 2007 et enseigne le baile aux quatre coins du sud de la France. Élève de Karine Blusher puis de Melinda Sala, autre danseuse nîmoise qui avait triomphé l’an dernier à l’Odéon, elle a parcouru l’Espagne aux côtés des plus grands, d’Andrés Marin à Eva Yerbabuena, d’Andrés Peña à Juana Amaya. Ses premiers spectacles ont été applaudis partout en France, elle a remporté en 2009 le prix « jeunes espoirs » au festival de Genève et se produit régulièrement en Espagne
où elle parfait sa formation auprès de danseuses comme La Lupi ou Manuela Carpio. Travailleuse intraitable, adepte d’un flamenco à la fois traditionnel et ouvert aux nouvelles influences, Eva n’est pas seulement danseuse de grâce et de légèreté. Cette jeune femme obstinée a du charisme et l’avenir lui sourit. Pour elle, ce rendez-vous de l’Odéon, la salle culte des artistes du cru, a déjà des airs de consécration. Acuérdate, souviens-toi !, est le troisième spectacle de sa jeune compagnie.

 

Samedi 21 janvier 2012 à 17h – Lieu à déterminer : Inés Bacán – Antonio Moya

Musique

Inés est une reine, une voix d’ange surgie du puits sans fond du flamenco gitan. A ses côtés, son frère de coeur : le guitariste Antonio Moya. Voir Inés dans l’intimité, saisir les nuances de son regard couleur d’océan, surprendre son sourire lumineux puis s’abandonner et se perdre dans le flot majestueux de son cante est un don du ciel. Inés, héritière des Pinini de Lebrija, jeune soeur du regretté Pedro Bacán, le guitariste qui a marqué son époque,
n’est pas une artiste ordinaire, une professionnelle comme on l’entend. Réservée et modeste, elle qui aujourd’hui est réclamée à cor et à cris sur toute la planète flamenca ne s’est jamais sentie chanteuse de métier. Parce que justement, ce n’est pas son métier. Pendant des années, elle est restée muette, ou si discrète, y compris dans les fêtes familiales, et c’est Pedro, artiste d’une rare intelligence, qui a le premier perçu le diamant de sa voix. Car Inés ne calcule rien, ne prévoit rien, ne travaille rien. Ce cante qu’elle porte en majesté est un souffle intérieur, la psalmodie d’une mémoire intacte qui jaillit seule, malgré elle. Inés n’est pas chanteuse. Inés est le chant. C’est lui qui est en elle, depuis l’enfance, c’est elle qui sait d’instinct comment le libérer. Pour ce concert acoustique d’exception, elle retrouvera Antonio Moya, son presque frère, son complice si attentif, capable aujourd’hui plus encore de deviner et de porter toutes les nuances de son chant. Antonio le nîmois s’est enraciné depuis plus de vingt ans en Andalousie, à Utrera, la ville de son épouse Mari Peña, elle aussi grande chanteuse, elle-aussi reliée au clan historique des Pinini. Antonio, aujourd’hui, est un guitariste profond, puissant, exigeant, un humaniste rigoureux, sensible, qui ne lâchera rien de son idéal. Il est devenu plus flamenco que les flamencos andalous, il est, lui le payo, le plus gitan d’entre eux et tout ce que lui a transmis Pedro Bacán, le meilleur ami de sa vie, il le porte et le grandit jour après jour, pas mal de nuits aussi. Cet héritage là, il le défendra bec et ongles, jusqu’au bout, et sa guitare n’a pas tout dit.

 

Samedi 21 janvier 2012 à 20h – Théâtre : Rocío Molina : Vinática

Danse

Avec Vinática, son dernier incendie, Rocío la bombe balaie tout sur son passage et poursuit son ascension. Nîmes l’avait découverte avec Almario en 2008 puis dans Mujeres l’année suivante, aux côtés de Merché Esmeralda et Belén Maya. A chaque fois, un choc. Ce petit bout de jeune femme (28 ans cette année), originaire de Málaga, est dans le civil une andalouse anodine, moderne, chaleureuse, bien dans sa peau. Mais dès qu’elle met le pied sur scène, elle est méconnaissable, survoltée, habitée, explosive. La danse est son démon intime et elle y ose tout, jusqu’au vertige, jusqu’à la transe, prête à toutes les audaces, à toutes les transgressions.

En quelques années vite avalées, la petite malagueña a tout bousculé : elle était il y a peu une curiosité, un phénomène ; elle est désormais le symbole d’une avant-garde, pionnière d’une danse flamenca résolument tournée vers l’avenir. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle n’a pas traîné en route. Elle quitte Málaga pour Madrid à 13 ans, découvre le Japon et les USA à 17 ans au sein de la compagnie María Pagés, se produit en soliste deux ans plus tard et s’offre même, au City Center de New York, un duo avec Israel Galván. Mise en bouche.

Elle monte son premier spectacle en 2005, El Eterno retorno, enchaîne en 2006 avec Turquesa como el limón et crée Almario en 2007 à Jerez. Prix national de danse 2010, enchaînant sans cesse les tournées en Europe et dans le monde entier, Rocío a imposé son style, sa manière très personnelle de fondre ingénuité et puissance, sensualité et profondeur. Comme l’a écrit Juan Verguillos, critique du Diario de Sevilla, « Rocío est plusieurs danseuses en une et détient la stupéfiante capacité d’assimiler à son propre style les formes les plus éloignées ». Avec Vinática, son dernier spectacle, elle déambule verre en main et déjà se souvient. Sans aucune modération…

 

Samedi 21 janvier 2012 à 22h30 – Odéon : Raperos Canasteros

Musique

Junior et Tomasito, rappeurs flamenquissimes, sont de jeunes flamencos survoltés. Diego Carrasco, le roi du rythme, est leur parrain idéal. Raperos canasteros, au sens propre « rappeurs vanniers », est un spectacle choc et swing où les descendants de ces gitans voués à des métiers de survie et au flamenco des origines osent se moquer (en douceur) de la tradition.

Junior et Tomasito, comme tant d’autres jeunes gens de leur génération, ont été à la fois bercés par le flamenco familial et se sont passionnés pour les rythmes de leur temps. Ils ont décidé l’un et l’autre d’affirmer sans détours ces influences apparemment contradictoires. Et Diego Carrasco, gourou de Jerez et maître du compás, est bien leur parrain idéal.

Junior Miguez, élevé à Triana et nourri de culture flamenca, a vécu sa découverte du hip hop, de la break dance ou du rap comme une révélation et s’est imposé comme chorégraphe, chanteur et danseur d’une insolite fusion entre ces rythmes contemporains et les styles du flamenco. Son premier disque sorti en 2003, Le prince des chats, avait fait sensation en Espagne et Junior le romantique, passionné de BD ou de récits chevaleresques, poursuit tambour battant son singulier parcours. Sur scène, c’est un ouragan.

Tomasito, l’enfant terrible de Jerez, est lui aussi un chanteur et danseur électrique qui a largué les amarres du flamenco traditionnel à l’âge de 25 ans pour se frotter à tous les rock, jazz, rap et autres rythmes contemporains, sans jamais lâcher d’un pouce ses repères d’origine. Ces deux trublions sans complexe se jouent des frontières et des traditions avec humour et générosité. Diego Carrasco sait tout faire, il a d’ailleurs tout fait et personne ne sait jusqu’où il sera capable d’aller. Nîmes, pour lui, est un rendez-vous rituel très particulier, très précieux, « mon autre ville de coeur avec Jerez », répète-t-il. Chaque année, Diego revient, chaque année il se remet en cause, accepte par exemple de redevenir le guitariste « Tate de Jerez » de l’aube de sa longue carrière ou de jouer cette année les maîtres d’une étonnante cérémonie rap. Infatigable, jamais rassasié, Diego Carrasco entraîne
dans son sillage anciens et modernes, multiplie les défis. Génie du rythme, créateur éclectique et charismatique, il a ainsi touché à tous les courants, dialogué avec tous les artistes et réussi, chaque fois, à fédérer des genres ou écoles à priori irréconciliables.

Cette fois, avec Raperos Canasteros, il s’évade vers les rythmes du hip hop ou du rap avec deux jeunes danseurs et musiciens survoltés et iconoclastes, flamencos pur sucre passionnés par les musiques de leur temps. Diego Carrasco l’imprécateur, qui à leur âge s’était frotté à l’univers du rock, est bien leur père spirituel. Le diable lui-même risque d’avoir du mal à suivre le rythme…

 

AU-DELA DES SPECTACLES

Une semaine de conférences

Bar du Théâtre – 12h30 – Accès libre

Durée 1h environ. Petite restauration sur place

Vicente Escudero : Pintura que Baila*
Par José de la Vega
Samedi 14 janvier 2012
Vicente Escudero fut à la danse Flamenca ce que Picasso fut à la peinture et Falla à la musique : pour comprendre l’oeuvre d’Escudero, il faut d’abord passer par les deux autres. De la danse il est allé vers la peinture et, en retour, cette pratique lui a donné de nouveaux horizons pour sa danse. Tout son oeuvre pictural répond à sa passion pour la danse. Dans les cafés de Paris, il fréquente le milieu artistique de l’époque. Insatiable chercheur, il marque une vraie rupture en devenant le premier danseur qui ose placer les bras au dessus de la tête, composant ces élégantes figures géométriques qui ont inspiré tant d’artistes jusqu’a nos jours. Né en 1931 à Utrera, José de la Vega Pozo renonce aux études pour se consacrer à la danse. En 1953, le danseur-chorégraphe s’installe définitivement à Barcelone. Il effectue de nombreuses tournées en France et à travers le monde. En 1982, il abandonne la scène et se consacre à l’enseignement de son art dans l’École qui porte son nom à Barcelone.
Hommage à Manuel Moreno Junquera « Moraíto »
Par Claude Worms, mise en images Nicolas Villodre
Mardi 17 janvier 2012
Comme celle de tous les grands musiciens populaires, l’oeuvre de Moraíto cache, sous l’immédiate évidence du discours musical, quelques mystérieux paradoxes. Les images d’archives compilées par Nicolas Villodre, l’historique de l’école de guitare flamenca de Jerez, et l’analyse musicale du style de Moraíto (en particulier de son « toque por Bulerías », qui se confond déjà avec ce qu’il est convenu de nommer Bulerías de Jerez) nous permettront peut être, sinon de les élucider, au moins de mieux en comprendre les fondements. Claude Worms, professeur de guitare à Paris, compositeur, rédacteur en chef de la revue flamencoweb, est le grand spécialiste français de la guitare flamenca et l’auteur de très nombreux ouvrages dont d’importantes études sur les figures du toque.

La performance flamenca selon Pedro Bacán Par Corinne Savy.

Avec Antonio Moya et Mari Peña
Mercredi 18 janvier 2012
Penser la performance, c’est réfléchir sur l’intention et la portée du geste artistique. A partir de 1989, Pedro Bacán, guitariste flamenco issu de la « casa cantaora » des Pinini, pose un regard sans concession sur la performance flamenca scénique. Il se tourne vers la performance familiale, conçue comme un dépassement de soi, une prise de liberté partagée. Cette expérience créative libre guide et nourrit sa démarche artistique. Elle l’incite à réévaluer son jeu guitaristique et à repenser l’expérience esthétique flamenca. Corinne Frayssinet-Savy, ethnomusicologue spécialiste du flamenco, universitaire et musicienne, est l’auteur de plusieurs articles de référence.

Une Histoire de la guitare flamenca
Par José Manuel Gamboa
Jeudi 19 janvier 2012
Un parcours musical érudit à travers l’histoire de la guitare flamenca. Un récit de l’évolution technique de l’instrument à partir des apports de chacun des artistes phares qui ont marqués son histoire, ponctué d’illustrations musicales proposées en live par José Manuel Gamboa. Après avoir été guitariste, José Manuel Gamboa Rodríguez se consacre à la diffusion du genre à la radio, la télévision et la presse écrite. Également producteur, il travaille avec Carmen Linares, Enrique Morente, Gerardo Núñez, Rafael Riqueni… Il est l’auteur de nombreux ouvrages et publications discographiques de référence.
Extremadura en el Flamenco sus cantes,sus artistas
Par Francisco Zambrano
Vendredi 20 janvier 2012
Une histoire de la place de l’Estrémadure, et plus particulièrement de la province de Badajoz, dans la géographie flamenca : ses styles propres, son influence sur les différents Cantes et Toques… ainsi qu’un panorama de ses principaux artistes. Certains d’entre eux présents lors du festival illustreront musicalement cette conférence.

NB  : La librairie Goyard, partenaire du Festival Flamenco, proposera des ouvrages spécialisés lors de chaque spectacle et lors des conférences au Théâtre. / Conférence en espagnol traduite en français par Nadia Messaoudi

 

Cinéma

Flamenco, Flamenco
Un film de Carlos Saura, 2010, 90 mn
Avec Sara Baras, Miguel Poveda, José Mercé, Manolo Sanlúcar, Estrella Morente, Tomatito, Farruquito, Paco de Lucía…
Il y a 14 ans se tournait Flamenco, un film dont la narration tournait autour des chants, des danses et de la musique de cet art magnifique. Avec l’expérience et la sagesse acquises au fil des années et ayant pu réunir une partie de l’équipe qui avait participé à ce premier film, Carlos Saura nous entraîne dans un tourbillon endiablé autour des talents actuels de cet art d’une incomparable beauté.
Du 11 au 24 janvier 2012
Cinéma le Sémaphore, 25 rue Porte de France
Préventes aux tarifs habituels
El cante bueno duele – Hommage à Moraíto
Un documentaire réalisé par Martijn ven Beenene et Ernestina van de Noort, 2011, 52 mn, v.o. sous-titrée
Avec Manuel Morao, Moraíto Chico, Diego del Morao, Jesús Méndez, José Mercé, María Bala, Diego
Carrasco, El Bo, Chícharo…
Jerez de la Frontera est l’un des plus intenses foyer du flamenco. La dynastie Morao y a posé sa marque, indélébile. Martijn ven Beenene et Ernestina van de Noort se sont rendus à Jerez, à la rencontre de trois générations de guitaristes: Manuel Morao, Moraíto Chico et Diego del Morao.
Dimanche 15 janvier 2012 à 12h30
Projection suivie d’une rencontre avec Ernestina van de Noort
Cinéma le Sémaphore, 25 rue Porte de France
Préventes tarif spécial 4€
Vengo
Un film de Tony Gatlif, 2000, 90 mn
Avec Antonio Canales, Orestes Villasan Rodriguez, Antonio Dechent, La Kaita, Bobote…
Andalou de pure souche, Caco ne se remet pas de la mort de sa fille. Pour tromper sa tristesse, il arpente les bars et écume les fêtes grandioses en compagnie de son neveu Diego, un handicapé physique, amateur de flamenco et de femmes. Lentement, il sombre dans l’alcool et l’amertume… Tourné au coeur de l’Andalousie, Vengo réussit à rendre l’essence de cette musique fiévreuse et intense qui est aussi une danse, à moins que ce ne soit l’inverse.
« Vengo, c’est d’abord cela : un cri, un chant, un hymne à la vie, à l’amour, au deuil, au pacte du sang. Un hymne à la Méditerranée. » Tony Gatlif
Samedi 21 janvier 2012 à 12h
Projection suivie d’une rencontre avec Tony Gatlif, Bobote et la Kaita
Cinéma le Sémaphore, 25 rue Porte de France
Préventes aux tarifs habituels

 

Carte blanche à José María Velázquez-Gaztelu

France 3 Languedoc Roussillon et le Théâtre de Nîmes reçoivent José Maria Velazquez-Gaztelu au Novotel Atria. Entre 1971 et 1973, José María Velázquez- Gaztelu fut le co-scénariste et flamencologue des séries Rito y Geografía del Cante et Rito y Geografía del Baile, 113 émissions devenues légendaires. Diffusé sur les ondes de la télévision nationale espagnole TVE, ce gigantesque travail d’enquête musicale explorait les lieux mêmes du chant et de la danse flamenco, révélant les grands noms d’alors, Manolo Caracol ou Pepe Marchena et les nouveaux venus: Paco de Lucía, Camarón, Manolo Sanlúcar, Morente… C’est dans cette mémoire extraordinaire qu’il puise aujourd’hui pour présenter une sélection d’images uniques. Écrivain et poète né à Cadix, José María Velázquez-Gaztelu est aussi journaliste et documentariste. Grand conférencier international, il dirige le programme Nuestro Flamenco, sur la Radio Nacional de España. Il a reçu le Prix national de la Chaire de flamencologie à quatre reprises : en 1972 pour sa série télévisée Rito y Geografía del Cante, en 1979 pour ses articles et reportages sur le flamenco publiés dans journaux et magazines, en 1997 pour son programme radio Nuestro Flamenco et en 2008 pour l’édition en DVD de Rito y Geografía del Cante.
Lundi 16 janvier 2012 à 20h
Auditorium du Novotel, esplanade Charles de Gaulle
Accès libre sur réservation
Billet à retirer au Théâtre et à l’Atria

 

Atelier en famille à partir de 6 ans

Autour du spectacle Flamenco Land

Mercredi 11 janvier 2012 de 11h à 12h – Odéon

Sur inscription, réservé aux enfants assistant au spectacle

 

Projections

Sur la façade de la Maison Carrée : Photographies de Luis Castilla, Gonzalo Conradi et Marie Julliard

Du 11 au 21 janvier 2012 à partir de 18h

 

Regards croisés sur le Flamenco

Exposition de dessins par Eddie Pons et la classe de 5e D de l’Institut Emmanuel D’Alzon

A partir du 9 janvier 2012 – Galerie de l’Institut Emmanuel d’Alzon, 11 rue Sainte-Perpétue à Nîmes

 

Exposition

Balada Flamenca par Jean-Louis Duzert

Mur Foster – Carré d’art

Du 9 au 21 janvier 2012

 

Stages

Cante avec Inés Bacán

Niveau intermédiaire et avancé

Vendredi 20 janvier 2012 de 17h30 à 19h et samedi 21 de 11h à 13h30

Conservatoire de musique, danse et art dramatique

Salle Marguerite Long, place aux herbes

 

Palmas et patas por bulerias avec Bobote

Niveau débutant et moyen

Vendredi 20 janvier 2012 de 18h à 19h30 et samedi 21 janvier de 9h30 à 12h

Centre culturel Andalou – 64 boulevard Sergent Triaire

 

Renseignements / Inscriptions : Service des relations avec le public 04 66 36 65 00

 

Stages du Centre Culturel Andalou : du 11 au 21 janvier 2012

Baile avec Eva Luisa – Cajón y compás avec Juan Manuel Cortes – Cante avec Melchior Campos – Guitarra avec Manuel Gines

Renseignements et inscriptions : 06 29 40 66 34 / centroandaluz@hotmail.fr

 

Les lieux de spectacle :

Le Théâtre – 1, place de la Calade

L’Odéon – 7, rue Pierre Semard

Les portes des Théâtres ouvrent 1 heure avant le début de chaque représentation, les portes des salles 30 minutes avant. Les spectateurs retardataires sont placés en fonction des fauteuils disponibles.

Ce programme vous est communiqué sous réserve d’éventuelles modifications.

Contacts :

Billetterie
Accueil du public : du mardi au samedi de 11h à 13h et de 14h à 18h / Par téléphone du mardi au samedi de 14h30 à 18h au 04 66 36 65 10 / billetterie@theatredenimes.com / Billetterie en ligne sur www.theatredenimes.com / Dans tous les magasins Fnac, Carrefour, Géant, au 0892 68 36 22 (0,34 euros / mn) ou www.fnac.com

Renseignements : Tél. 04 66 36 65 00

Flamenco School Musical

Flamenco School Musical
Compañía Laura Vital 
XVI Bienal de Flamenco de Sevilla

Flamenco Land en el FIT

Flamenco Land
10 de Noviembre de 2011
Festival Internacional de Teatro de Cazorla
Flamenco Land se propone una ambición singular: llevar el Arte Flamenco a nuevos públicos en general y al público infantil (de 6 a 12 años) en particular, pues consideramos que el Flamenco supone el juego, consiente la participación del público, desarrolla la percepción, estimula la sensibilidad estética, fomenta el trabajo en equipo y promueve la expresión creativa. Por otro lado, también hemos elegido al público infantil porque deseamos establecer puntos de contacto entre el Flamenco  y el trabajo pedagógico de los maestros dentro de las aulas, llegando a un grado de autonomía tal que posibilite la participación activa en diferentes actividades vinculadas con la audición, la interpretación y la creación musical. Pensamos que el flamenco es fuente de autoestima, socialización y de motivación. Flamenco Land es un espectáculo idea para el aprendizaje activo del niño. Estrenado en el Festival Arte Flamenco de Mont de Marsán 2010, en el Festival Internacional de Teatro de Cazorla y en el Festival de Nimes 2012 Flamenco Land viene avalado por una gran repercusión y acogida tanto por crítica como de público. El  espectáculo conjuga a la perfección el flamenco y  el clown.

-FICHA ARTÍSTICA-
Laura Vital al cante
Niño Manuel a la guitarra
Juan Amaya “Pelón” & Raquel Villegas albaile
Fran Caballero interpretación
Luati a la percusión
Julia Oliva locución

-Ficha técnica-
Dirección de Laura Vital
Dirección escénica de Juan B. Herranz
Guión de Laura Vital y Juan B. Herranz
Producción y distribución de Bajodeguía Producciones

Vestuario de Miguel Oliveros

Diseño de iluminación de Auxi Gómez
Diseño gráfico, animación y proyección de Juan B. Herranz
Textos de Juan B. Herranz, Eduardo Domínguez Rubio y Fran Caballero

FIT 2011

Festival Internacional de Teatro de Cazorla

El  Festival cazorleño se plantea como uno de sus objetivos esenciales crear una oferta complementaria de calidad para los miles de visitantes que llegan hasta Cazorla y el Parque Natural cada otoño, creando un binomio cultura-naturaleza que distingue a Cazorla como destino en estas  fechas, aparte del beneficio cultural propio para la población local, comarcal y más allá como demuestra el origen de los abonados El Festival de Teatro de Cazorla  remonta sus orígenes a 1996, cuando cinco compañías presentaron sus propuestas escénicas en el recién remodelado Teatro de la Merced.
Destacaba entre ellas la aportación del Centro Andaluz de Teatro y de la Compañía Andaluza de Danza. Tras un año de paréntesis, el II Festival abrió Cazorla a figuras de la talla de Nuria Espert y Lluís Pascual, obteniendo el respaldo del público y una favorable acogida en los medios  de comunicación. Sería la III Edición el momento en que se produce el despegue del certamen cazorleño, cuando miles de personas reciben en la calle a la Fura dels Baus con su “Furamóbil”. Ya en esa edición se inicia el desfile incesante de compañías de primer orden por el Teatro de la Merced, las calles y plazas de Cazorla. En años sucesivos han pasado obras tan consagradas como “El florido pensil”, “La llanura”, “Las mujeres sabias”, “666” de Yllana, “Lazarillo de Tormes” y “El
testigo” de El Brujo, “Las últimas lunas”con Juan Luis Galiardo, “Cinco horas con Mario” con lola Herrera, clásicos como”La gaviota”, “Luces de bohemia”, “Arsénico por favor”, “Cómeme el coco negro” de La Cubana,”Noviembre” con Santiago Ramos, “Ariadna” de Atalaya o La muerte y la
doncella con Emilio Gutiérrez Caba.
De forma paralela ha ido creciendo un intenso programa de “Teatro de calle”  que en el 2004 alcanza las diecisiete compañías de diversos países, repartidas entre las fechas que suele ocupar la festividad del Pilar en octubre, con la mayor oferta internacional del festival y llegando a concentrar durante esos días la mayor parte de asistentes. La última edición contó con quince espectáculos de calle, todos gratuitos, durante tres días. Música, teatro, danza, mimo y otras artes escénicas de calle
nacionales e internacionales provocan que Cazorla sea uno de los festivales más significativos en este apartado. Otro de los ciclos del Festival es el destinado a los más pequeños, “Teatrino”, que llega cada vez a un mayor número de pequeños al teatro, en muchas ocasiones por primera vez. La labor didáctica acerca el teatro a centros  que viven alejados de oportunidades de presenciar teatro en directo. A estos se suman otros llegados de distintos puntos de la provincia.

Entre  las primeras figuras de la escena que han pasado por Cazorla, citemos a Adolfo Marsillach, Tricicle, Lola Herrera, Nuria Espert, Rafael Álvarez “El Brujo”, Yllana, Berta Riaza, Alicia Agut, Agustín González, Awner, Juan Luis Galiardo, José Luís Alonso de Santos, La Troppa, Gonzalo
Suárez, Jorge Sanz, Ur Teatro, Cristina Hoyos, Juan Echanove, Johan Lorbeer, La cubana, Santiago Ramos, Atalaya, La Zaranda o EmilioGutiérrez Caba, entre otros.

Espectáculos XV Festival Interanacional de Teatro de Cazorla 2011.

ARA MALIKIAN
“Músicas Zíngaras”
Viaje musical inspirado en la senda de los zíngaros, desde la India a través de Europa y asentándose en España, donde surge el flamenco. El colorido del encuentro entre culturas narrado con la peculiaridad del polifacético y original músico armenio Ara Malikian, acompañado de un virtuoso cuarteto de cuerda.
Ara Malikian Violín
Humberto Armas Viola
Luís Gallo Guitarra
Nacho Ros Contrabajo
7/10/11 21:00 h.
Ruinas de Santa María
TRANFULLA TITIRIBUS
“El pequeño Dick”
Unproyecto singular en Andalucía que apuesta por la difusión del Arte de la Marioneta. Un auténtico teatro con ruedas para el disfrute de la infancia y de la familia.
Una Sala alternativa que estimula la idea de que la cultura es algo vivo y en movimiento. “El pequeño Dick” tiene como objetivo fundamental, además de divertir, ser educador y fomentar valores sociales sobre  el respeto a la ecología (hacerse juguetes con objetos desechables), apreciar la
fauna y la flora marina. Es un guiño comprometido ante el calentamiento global, la defensa de las ballenas, la contaminación de los océanos y el  uso responsable del agua, así como motivar la lectura de la versión 1infantil “Moby Dick” de Herman Melville.
ARTURELLO DI PÓPOLO
“La bicicleta”
El argentino Eduardo Chillida encarna al personaje Arturello di Pópolo. Pertenece a la cuarta generación familiar de artistas de circo,teatro y variedades. Han compaginado el trabajo en solitario con el desarrollado en circos como el Price, Carrusel, Cardenal o de Teresa Rabal.
“La bicicleta” es un espectáculo singular y familiar que propicia mil locuras con tan sencillo elemento. Una frase suya: “envejecer es inevitable, pero madurar es opcional”.
CHRISTOPHE BERVILLE
“Process”


‘Process’ es una performance que se desarrolla a la vista del público. Es un proceso de intervención plástica  que Berville finaliza con la obtención de una obra viva. El público tiene la oportunidad de vivir junto a la viola, el cámara, la/el/los modelos y el artista un momento de creación en directo. Esa experiencia de vida se  plasmará en soporte digital para que Berville le de otra dimensión en su taller, creando la huella resultado del  ‘Proceso’.
Concepto, dirección y performer: Christophe Berville
Viola: Ana Belén Lopezosa
Cámara: Balbino Torrecillas
TEATRO NECESSARIO
“Nuova barbería Carloni”
 
La idea principal del espectáculo Nuova Barberia Carloni es recrear el ambiente de aquellos días no tan  lejanos, en los que el barbero cantaba, tocaba, servía bebidas, aconsejaba… en resumen, entretenía a sus clientes. Y por supuesto, arreglaba la barba y el pelo. En la puesta en escena, el
escenario es simplemente la  barbería misma, animada por tres aspirantes  a barbero (Teatro Necessario), y la audiencia es una gran sala  de espera. El público presente define los límites del espacio y se convierte en parte integrante del salón, es decir, del espectáculo.
Música y clown con uno de las mejores y originales compañías europeas en  este  formato, llegada desde Italia. 

Clowns: Leonardo Adorni, Jacopo Mª Bianchini, Alessandro MoriREA DANZA
“Pala pala”

El pala pala (del quichua, cuervo) fija su atención en una paloma sobre la que determina ejercer su acoso. Lo  que en principio podría parecer un cortejo que persiguiera “enamorar” a la hembra, tiene como desenlace su  sacrificio. Tras darle muerte, el pala pala abre el pecho de la víctima  para extraer y engullir su corazón y el  resto de sus entrañas.
Inspirada por este drama natural, la Cía. hispano-argentina REA, ubicada  en Málaga y  con veinte años de experiencia, ha creado un espectáculo aéreo que escenifica la lucha atávica por lasupervivencia mediante la dominación del otro.
LASMAN-TENIDAS
“Cerrando el círculo”
Esta  compañía surge en el año 2005 con motivo del Festival LA ALTERNATIVA (Madrid), donde  estrenaron su primer montaje “MUJERES”. El grupo se forma con la intención de crear una “marca”, unmodo distinto de contar historias sobre mujeres desde un punto de vista intimista, hablando de
sentimientos y  mostrándolos desde la sonrisa al llanto. En esta ocasión estrenan en el festival la obra del cazorleño José Luis  Ríos Jorquera, que sitúa la acción en un peculiar Lavapiés.
Intérpretes:Ana Vilches: Señá Gregoria (la abuela)
,Nerea Gómez: Goya (la Goya),Laura Alcocer:
Goyita,Vanesa Caballero: Asunción (la Asun),
Bebé: Indhira
Dirección, escenografía y vestuario: Elena lázaro
Ayudante de dirección: Inmaculada Lázaro

DEMOCA PRODUCCIONES
“Los 80 son nuestros”

La obra de Ana Diosdado refleja las inquietudes, angustias, ilusiones y aspiraciones de la juventud española en la década de 1980. En el garaje de un chalet situado a las afueras de una ciudad española indeterminada,  se reúnen un grupo de muchachos que apenas acaban de superar la adolescencia. En ese escenario tendrán  ocasión de conversar sobre los temas que les preocupan, desde  los conflictos generacionales hasta ladelicuencia juvenil y las diferencias de clase.  
Dirección: Antonio del Real.
Escenografía: Luis Vallés (Koldo), Música: Pablo Miyar.
Intérpretes: Natalia Sánchez, Gonzalo Ramos, Blanca Jara, Borja Voces, Claudia Molina, Alex Barahona, Juan Luis Peinado y Antonio Hortelano.
ANA MORALES
“De sandalia a tacón”
La bailaora Ana Morales (Barcelona 1982) ha unido su trabajo a Rafael Campallo, Alejandro Granados, Juana Amaya, Eva Yerbabuena, Isabel Bayón o Andrés Marín, entre otros. En este espectáculo recrea distintas piezas partiendo de baile de las “puella gaditanae” o bailarinas gaditanas del siglo II a.c., cuyas evoluciones femeninas y sensuales se consideran el antecedente más remoto de la danza flamenca para llegar hasta el momento  actual.

Baile: Ana Morales
Guitarra : Jesús Guerrero
Percusión, Jorge Emilio Pérez
Cante: Moi de Morón.

LA ZARANDA
“Nadie lo quiere creer”


Los fantasmas brotan al amparo de las ruinas y los espejos, en la oscuridad de las vidas sin designios, en ese nosotros sin destino. Asoman en el sentimiento de lo perdido, en el anhelo de lo que nunca llegamos a tener y en la resignación de no haberlo alcanzado nunca. Una casa de blasón, en cuyo jardín nunca se ponía el sol, es el lugar de sus apariciones, el trozo de calendario al que se aferran, donde disecan las pretéritas glorias y cicatrizan las partes amputadas de su historia. Quebrada la fe solo les queda el afán de sobrevivir. Desmembrados y consumidos por enfermizas pasiones, enfrentados siempre por el pasado, apenas unas sombras, figurantes en un  sainete espectral de consabido argumento: la impotencia conspirando contra la
esperanza siempre.

“La noche deMax Estrella”

A partir de Luces de Bohemia de Valle-Inclán nace La noche de Max Estrella, un texto teatral de Carlos Álvarez-Novoa. Siguiendo la obra del maestro gallego, se desparrama en escena un quejío nocturno y dantesco: la lucha de Max Estrella por un vivir digno en un Madrid absurdo, brillante y hambriento. Max es  ciego. El mundo que rodea a Max  es a lo sumo: sonidos, voces, imágenes, tacto, olores, sabores, endefinitiva, un universo vivido de piel para dentro, absolutamente subjetivo. Desde este proyecto escénico compartido por Andalucía, Galicia, Murcia y Madrid, se ha querido homenajear el 75 aniversario de la muerte de Valle-Inclán.

“Cuerdas mueve de plata” 

(homenaje a Góngora)Cinco Siglos es un grupo de música antigua dedicado especialmente a los repertorios instrumentales anteriores al siglo XIX. Actualmente está  inmerso en su “proyecto barroco”. Se trata de la recuperación de los estilos instrumentales del barroco hispano.
Tras Glosas nuevas sobre viejas danzas, aparecido en 2006, y Sones de palacio, bailes de comedias (2008), ahora presentan
CUERDAS MUEVE DE PLATA, dedicado a Góngora.
Antonio Torralba: dirección y flauta,Miguel Hidalgo: guitarra renacentista y barroca, Gabriel Arellano: violín barroco, J. Ignacio Fernández: bandurria renacentista y barroca, Daniel Sáez: percusión.
CINCO SIGLOS

ATALAYA
“Ricardo III”

Ricardo III supone el primer acercamiento de Atalaya a Shakespeare y al Siglo de Oro. Esta obra del autor inglés, adaptada por Ricardo Iniesta, tal vez sea la más inquietante y actual, que nos conecta con el teatro de la crueldad y el grotesco de Valle, el distanciamiento de Brecht y la espiral de sangre y venganza de las tragedias griegas.
Jerónimo Arenal, Carmen Gallardo, Joaquín Galán, Aurora casado, María Sanz, Silvia Garzón, Lidia Maudult, Manuel Asensio, Raúl Vera, Nazario Díaz.
Espacio escénico: Joaquín Galán,
Música : Luis Navarro
Dirección: Ricardo Iniesta.
HISTRIÓN TEATRO
“Traición”
Obra del premio Nobel Harold Pinter que nos presenta tres personajes, aislados de los demás, incapaces de conformar una auténtica y plena comunicación amorosa que les lleva a caer en una progresiva degradación de la amistad y de la vida sentimental. Se teje un laberinto de traiciones en una pareja, civilizadamente aceptadas, que se extienden más allá de las relaciones conyugales y de amistad. Después del último montaje “Los corderos”, premio Feria de Huesca 2010 al mejor espectáculo en gira, vuelven a la Merced.
Dirección: Marcelo Subiott (versión de Rafael Spregelburg)
Intérpretes: Gema Matarranz, Constantino Renedo, Manuel Salas Escenografía: Álvaro Gómez Candela
LAURA VITAL
“Flamenco Land”
Laura Vital, joven psicóloga y profesora de flamenco, ha creado dos espectáculos destinados al público infantil: “Flamenco Land” y  “Flamenco School Musical”, que se han estrenado en dos de los festivales flamencos más importantes del mundo como son el Festival de Arte flamenco de Mont de Marsán y en la Bienal de Arte Flamenco de Sevilla respectivamente, cosechando ambos un rotundo éxito de público y crítica.

¡Un espectáculo que conjuga a la perfección el flamenco y el clown¡

Laura Vital al cante
Niño Manuel a la guitarra
Juan Amaya “Pelón”; Raquel Villegas al baile
Fran Caballero Clown e interpretación.
Luati a la percusión
Julia Oliva a la locución

Ficha técnica
Dirección de Laura Vital
Dirección escénica de Juan B. Herranz
Guión de Laura Vital y Juan B. Herranz
Producción y distribución de Bajodeguía Producciones
Diseño de iluminación de Auxi Gómez
Diseño gráfico, animación y proyección de Juan B. Herranz
Textos de Juan B. Herranz, Eduardo Domínguez Rubio y Fran Caballero

LA MAQUINÉ
“El castillo Rojo”
La Maquiné presenta El Castillo Rojo, una puesta escénica inspirada en Cuentos de la Alhambra del escritor Washington Irving. Un recorrido estético y conceptual, que retoma las escenas “pintorescas” que describe en su obra como ente evocador de la imaginación y de la creación. El teatro gestual de actores, títeres, objetos y proyecciones se fusionan con la música en directo de los compositores Claude Debussy y Manuel de Falla.

Autores: Joaquín Casanova y Elisa Ramos
Dirección: Joaquín Casanova
Música: Claude Debussy , Manuel de Falla y Daniel Tarrida
Intérpretes: Elisa Ramos, José Rodríguez y Ana PuertaYLLANA
“ZOO”

Yllana vuelve a poner en pie un espectáculo para todos los públicos, aplicando esta vez su personal visión cómica del mundo al eterno conflicto entre el hombre y la naturaleza. En su afán por seguir
investigando en el teatro del gesto, la compañía profundiza con Zoo en el tema de la animalización y la recreación de la naturaleza salvaje con los despropósitos de los protagonistas que caen en una esperpéntica epopeya visual en la que el entorno, aparentemente paradisiaco, se convierte en una trampa plagada de extraños animales. 

Idea, Creación y Dirección: Yllana
Dirección Artística: Juan Francisco Ramos y David Ottone
Intérpretes:César Maroto, Juan Francisco Dorado, Susana Cortés y Rubén Hernández

Cabaret Payasos Sin Fronteras

Cabaret Payasos Sin Fronteras

8 de Octubre
 CABARET PAYASOS SIN FRONTERAS
Sevilla
 21 horas

Con Frufú y Magnífica, El gran Minguelo, Miguel el Mago, Valai (la chica electrodoméstica), Oriol,
Jaime Malo y Fran Caballero.

Payasos sin fronteras

Payasos sin Fronteras es una organización no gubernamental española de payasos, de ámbito internacional y sin ánimo de lucro, fundada en Barcelona en 1993 por un colectivo de artistas procedentes del mundo de las artes escénicas.

Su objetivo es actuar en zonas de conflicto o exclusión, con el fin de mejorar la situación psicológica de la población, así como sensibilizar a la sociedad sobre la situación de las poblaciones afectadas y promover actitudes solidarias.

La misión de PsF es mejorar la situación emocional de la infancia que padece las

consecuencias de conflictos armados, guerras o catástrofes naturales; y lo hacemos mediante espectáculos cómicos realizados por payasos y payasas profesionales voluntarios.

Payasos sin Fronteras desarrolla su actuación tanto a nivel nacional a favor de la infancia más desfavorecida en el estado español como internacional para la infancia refugiada y desplazada afectada por conflictos armados y desastres naturales.

¿Qué hacemos los  payasos sin fronteras?

– Apoyamos emocionalmente a la población afectada por conflictos o catástrofes. La acción humanitaria precisa siempre de un componente de apoyo psicológico y emocional, no sólo individual sino colectivo. Para la población afectada es importante verse reír, verse unos a otros riendo, es una señal de permanencia y de resistencia ante la adversidad que fortalece los procesos de resiliencia.

– Trabajamos en proximidad con los beneficiarios. Se trata de un tipo de acción en el que se interactúa con los niños y niñas, en el que se establece un contacto totalmente horizontal con los beneficiarios, en el que los artistas se muestran a pie de tierra en pleno esfuerzo por arrancar risas al público.

– Damos importancia a lo inocente, al juego, al humor blanco. En lugares castigados por la guerra las acciones de Payasos aportan una visión inocente y sin malicia, que es imprescindible para dejar una puerta abierta a la esperanza.

– Potenciamos un espacio transgeneracional. En los espectáculos en general siempre se encuentran adultos y pequeños, y eso posibilita que se genere un canal de comunicación que normalmente en estos contextos permanece ahogado. Los padres ven a sus hijos reír y en algunos casos el efecto que eso causa en los adultos es más potente que el que causa en los mismos niños.

– Regalamos lo inmaterial. Siempre hemos evitado que nuestros espectáculos o acciones se mezclen con donaciones materiales porque en lo que realmente consiste nuestro trabajo es en materializar la empatía, y en demostrar que sabemos que las personas que sufren guerras o catástrofes naturales necesitan ser reconocidas como iguales, como personas que sufren emocionalmente, y que no únicamente precisan de la materialidad para recuperarse.

– Tendemos puentes entre pueblos enfrentados. Ya sea trabajando en una misma gira con ambas poblaciones o incluso juntando niños y niñas de comunidades en conflicto, nuestra actitud equipara a la infancia ante los adultos enfrentados. Ya es un mensaje que genera conexión que sepan que lo mismo que hacemos para albaneses lo hacemos para serbios, o lo mismo con palestinos que con israelíes.

– Redimimos el espacio público. En la mayoría de los campos de refugiados del mundo, si partimos de la base de que el refugiado no puede ser concebido como ciudadano pleno, el espacio público como se entiende en los países que viven en normalidad no se conoce. Nosotros, mediante nuestras actividades, rescatamos o dotamos de significado al lugar de encuentro entre pequeños y mayores, al lugar de juego, de distracción inocente para todos.

– Con nosotros la mujer es protagonista: En todos nuestros espectáculos participan mujeres, payasas, acróbatas, malabaristas, y eso al tiempo que genera un mensaje que aporta un nuevo equilibrio que rescata a las mujeres, también redescubre en las niñas el humor femenino y su simbólico. No todo se puede decir desde la comicidad masculina, las mujeres también tienen su propia risa.

– Ofrecemos la risa contra el dolor de la guerra: Mediante talleres de juegos de payasos y payasas ayudamos a personas que han sufrido traumas graves relacionados con la guerra. Les abrimos una puerta a fijar su atención en algo nuevo y positivo con el fin de descargar obsesiones. Nosotros no nos definimos como terapeutas pero las organizaciones con las que trabajamos valoran nuestro trabajo como terapia.

Una carpa circense en la Alameda

Una carpa circense en la Alameda

El final del verano. Fakires, acróbatas, saltimbanquis. Una troupe abigarrada sorprendió a niños y padres en el primer fin de semana de septiembre en el centro.

05.09.2011

SEVILLA es una ciudad-matria donde funciona el matriarcado. Un caso muy notable lo descubrí hace bastantes años: en el Tiro de Línea, en las calles  perpendiculares a Almirante Topete próximas a Santa Genoveva, se repetía el perfil de familias que se habían instalado en viviendas construidas con materiales de la Exposición del 29 y que, en su segunda generación, era la mujer la que atraía a la barriada al cónyuge, que por lo general procedía de otros lugares de la ciudad o de fuera de ella.Muchos años después, mediados cambios de siglo, de milenio, de moneda, de régimen político y no digamos de costumbres, la repetición del ritual me permite formular un nuevo caso de matriarcado. Una buena parte de niños de la Alameda, de los que juegan en el parque infantil más próximo a Las Maravillas, pasan parte de su periodo vacacional en la tierra de sus madres. La anécdota se convierte en categoría cuando entre los amigos de mi hijo, todos amistades surgidas en ese entorno lúdico, Gonzalo ha pasado el verano en Elda, antaño emporio del calzado en Alicante; Andrés ha disfrutado de los encantos de La Rioja, en la que su madre creció jugando entre huellas de dinosaurios; Alba ha hecho como todos los veranos su máster de Galicia, acompañada esta vez por su hermana Lucía, soplo de paz y risas que vino al mundo el 18 de julio, 75 años después del comienzo de la guerra civil; Miguel todavía apura los días en Grazalema, patria del pinsapo cuyos índices pluviométricos superan los de Santiago de Compostela.

Llega a su fin el verano de los maleficios del pepino y del códice Calixtino. La Alameda vuelve a llenarse de niños y de progenitores. La carpa del Circo del Sol ya la han instalado cerca del Charco de la Pava, y la tarde del sábado una troupe circense sorprendió a niños y padres en el corazón de la Alameda. Venían en jolgorio y armonía por la calle Relator, el itinerario de los armaos de la Macarena. Un elenco abigarrado, torbellino de magia y de acrobacias, con un speaker clownesco y fandanguero que anunciaba los números del circo subido a sus zancos de quinta columnista de la Alameda (la quinta columna sumada a las cuatro restantes que representan a Hércules, Julio César y las dos leonas, una en cada esquina: la Leonesa y la Ponferradina).

La improvisada carpa se abrió simbólicamente a la altura del Café República. Hasta Paco, de Casa Paco, que también ha vuelto de sus vacaciones, se acercó para ver esta fiesta sin programadores. Hacían las delicias de los niños, sentados como lo hacían sus padres en los conciertos que los cantautores daban en la Universidad (nostalgia o tabarra, qué más da) y a sus padres los convocaban más tarde para participar en una fiesta nocturna en el Rincón del Búho, local de la calle Parras, la misma en la que nació Juanita Reina y donde hizo su museo de derribos Enrique Pavón.

Se sucedían los saltos. Cinco voluntarios se aprestaban a hacer de alfombras de un atleta con alma de fakir. Jóvenes abanderadas se cruzaban en bailes volcánicos. Los tambores atraían al público. El primer fin de semana de septiembre presentaba sus credenciales. Se hacen llamar Circo Trópico. Se iba la tarde en suspiros, al Circo del Sol le salía esta alternativa bullanguera del circo de la sombra. El parque infantil se había quedado vacío. Todos hacían un círculo más bien elíptico en torno a los integrantes del espectáculo. Gorras para la suscripción popular y la beneficiencia hacia el artista.

Iban llegando más niños. Una catarsis para el comienzo de la normalidad escolar. Empieza la última semana sin colegio. Ellos, allí sentados, viendo al zíngaro de los zancos cual gigante, son los que miden y administran nuestro tiempo. Y en este mes, también nuestro patrimonio. Ellos hacen de despertadores, dueños de nuestros sueños, libertadores de nuestras pesadillas. La música se iba a otra parte. Llegaba la hora del búho, que es como llaman en Madrid a los autobuses nocturnos.

La troupe se iba por donde había venido. Temblad palomas, ha llegado el búho.

 

Flamenco School Musical

5,6,7 y 9 de Octubre
FLAMENCO SCHOOL MUSICAL
 Cía. Laura Vital.
Teatro Alameda (Sevilla)
Espectáculo estrenado en la XVI Bienal de Flamenco de Sevilla

XXI Ciclo El teatro y la escuela

Fecha: Del 5.10.2011 al 18.03.2012
Tema: Teatro
 
Tipo de espacio: Teatro
 
Programas y Festivales: El Teatro y la Escuela
 
Tipo de actividad: Ciclo
Espacios culturales: Teatro Alameda
El Teatro Alameda acoge un año más este ciclo dirigido al público infantil que tiene como objetivo fomentar el teatro como actividad de ocio tanto en el entorno escolar como en el familiar
TEATRO ALAMEDA.
XXI CICLO “EL TEATRO Y LA ESCUELA”
Del 5 de octubre de 2011 al 18 de marzo de 2012.
PROGRAMACIÓN:
1er Trimestre. Del 5 de octubre al 18 de diciembre de 2011:
COMPAÑÍA DE LAURA VITAL. Cádiz
FLAMENCO SCHOOL MUSICAL
Fecha: Del 5 al 9 octubre.
Duración: 60 minutos
Función Familiar: DOMINGO 9 OCTUBRE -18 h
FLAMENCO SCHOOL

BÚHO & MARAVILLAS. Sevilla

“EL MAGO DE OZ”
Fecha: Del 13 al 16 de octubre.
Edad recomendada: A partir de 6 años
Duración: 55 minutos

 Función Familiar: DOMINGO16 OCTUBRE -18 h

Tras sufrir un tornado, Dorothy es arrastrada al maravilloso mundo de Oz. En la búsqueda por encontrar el camino de regreso a casa se cruzará con diferentes obstáculos y personajes. Tras vivir junto a ellos diversas aventuras encontrarán cada uno su razón de ser. Dorothy volverá a casa y las vidas de todos cobrarán nuevamente sentido. Teatro de títeres y flamenco se dan la mano en una original versión de este clásico de la literatura infantil.

UROC TEATRO. Madrid
“CYRANO DE NUEVA ORLEANS”
Fecha: Del 19 al 23 de octubre.
Edad recomendada: A partir de 6 años
Duración: 60 minutos
Función Familiar: DOMINGO 23 OCTUBRE – 18 h

Cyrano de Nueva Orleáns está enamorado de la música, de la vida y del verso, pero sobre todo… está enamorado de Roxana. ¿Conseguirá Cyrano vencer sus miedos, sus complejos y su orgullo para declararle su amor a Roxana?. Uroc Teatro propone un espectáculo en la Nueva Orleans de principios del siglo XX, lleno de humor y cargado de escenas emocionantes salpicadas con canciones en directo a ritmo de jazz.

ORQUESTA BARROCA DE SEVILLA
“MOZART !!… Y LA FLAUTA MÁGICA”
Fecha: Del 26 al 30 de octubre.
Edad recomendada: De 5 a 7 años (4 funciones) / De 8 a 12 años (2 funciones)
Duración: 60 minutos
Función Familiar: DOMINGO 30 OCTUBRE – 18 h

Daniel, un músico aficionado en la Sevilla del siglo XVIII, recibe una carta de su amiga Alicia comunicándole que en breve regresa de su largo viaje por Europa. Alicia trae grandes noticias: “He conocido a un compositor extraordinario capaz de crear la música más sublime que jamás haya
existido, Mozart. ¡Mis maletas van repletas de su música!”. Un excéntrico cuarteto de cuerda se encargará de tocar y sorprender con las partituras que llegan desde Viena.

P.T.V. CLOWNS. C. Valenciana
“ENAMORIRSE”
Fecha: Del 2 al 6 de noviembre.
Edad recomendada: De 6 a 12 años
Duración: 55 minutos
Función Familiar: DOMINGO 6 NOVIEMBRE – 18 h

Una nueva aventura de la payasa Hula y el payaso Piojo que, de nuevo en la escuela de la Seño, se enfrentarán a un exigente reto: representar la trágica historia de amor de Píramo y Tisbe, a partir de “El sueño de una noche de verano” de Shakespeare. Tras breves preparativos, dan vía libre a su versión cubriendo las numerosas lagunas con improvisaciones y osadías narrativas que convierten lo que era trágica historia en un canto al amor y a la vida.

DA.TE DANZA. Granada
“RÍO DE LUNA”
Fecha: Del 9 al 13 de noviembre.
Edad recomendada: De 2 a 4 años (día 11) / De 5 a 7 años (días 9, 10 y 13)
Duración: 40 minutos
Función Familiar: DOMINGO 13 NOVIEMBRE – 18 h

¿Cuáles son los recursos comunicativos que tenemos cuando venimos al mundo?. “Río de Luna” escenifica el entendimiento entre los bebés, la complicidad, la capacidad de diálogo entre ellos y sus madres, el nacimiento, cómo se desarrollan las primeras experiencias con el entorno, cómo
se miran y cómo miran a los otros, cómo sienten la luz, los objetos, el agua,el movimiento… Fluye como un río mientras te observa la luna.

LASAL TEATRO. Granada
“SOY SOLO”
Fecha: Del 16 al 20 de noviembre.
Edad recomendada: De 4 a 9 años
Duración: 55 minutos
Función Familiar: DOMINGO 20 NOVIEMBRE – 18 h

Cuando cierran una puerta y nos dejan solos, el primer sentimiento que nos asalta seguramente es el miedo, la tristeza por el abandono. Pero cuando superamos ese momento y reconocemos la existencia de la soledad podemos comenzar a jugar con ella. La soledad no es un lugar vacío, es
el momento de los juegos más desternillantes e imaginativos. Un espectáculo con texto, cuerpo, voz y ¡magia!

TEATRO NECESSARIO. Italia
“NUEVA BARBERÍA CARLONI”
Fecha: Del 23 al 27 de noviembre.
Edad recomendada: De 7 a 12 años
Duración: 60 minutos
Función Familiar: DOMINGO 27 NOVIEMBRE – 18 h

Cuando decidimos ir a la peluquería esperamos poder disfrutar de media hora de paz y tranquilidad mientras nos arreglan el pelo… salvo que nos topemos con los “barberos” del Teatro Necesario. Con habilidad de payaso, agilidad acrobática, música en escena, humor e ironía y una gran teatralidad construyen historias que se sitúan entre el surrealimos y lo absurdo. Diversión e inteligencia, así es el Teatro necesario. Siempre bravísimos.

PA SUCAT. Cataluña
“MARAVILLAS DE ORIENTE”
Fecha: Del 30 de noviembre al 4 de diciembre.
Edad recomendada: De 7 a 12 años
Duración: 50 minutos
Función Familiar: DOMINGO 4 DICIEMBRE -18 h

Un juglar musulmán, experto romancero, y un soldado recién llegado de las Cruzadas, noble caballero venido a menos, han traído de las tierras de Oriente el arte de manipular títeres. Junto a un pastor rudo e introvertido recorren villas y pueblos contando historias con un guiñol ambulante
y música en vivo. Un espectáculo con altas dosis de acción, humor y ternura.

ARA MALIKIAN ENSEMBLE. Líbano / Madrid CUENTOS DEL MUNDO – ARMENIA
“La historia de un hombre feliz”
Fecha: Del 14 al 18 de diciembre.
Edad recomendada: De 6 a 12 años
Duración: 50 minutos
Función Familiar: DOMINGO 18 DICIEMBRE – 18 h

En todos los lugares del mundo ocurren cosas cotidianas que son maravillosas. De esto trata esta historia, un cuento que puede suceder en cualquier lugar del mundo, en este caso Armenia. Un lugar antiguo y sabio, donde lo más importante a diario es buscar la felicidad aunque no se tenga nada. Un nuevo espectáculo de Ara Malikian que busca inculcar el amor y el gusto por la música de los más pequeños. Y de los grandes también.
2º Trimestre. Del 11 de enero al 18 de marzo de 2012:

PRINCIPIO ATTIVO TEATRO. Italia
“HISTORIA DE UN HOMBRE Y SU SOMBRA”
Fecha: Del 11 al 15 de enero.
Edad recomendada: A partir de 6 años
Duración: 60 minutos
Función Familiar: DOMINGO 15 ENERO -18 h

Un hombre con su fiel globo y una traviesa figura vestida de negro se pelean en una habitación de muros invisibles. Este es el principio de un sencillo e irónico cuento sobre la eterna pelea entre el bien y el mal, la vida y la muerte, las luces y las sombras, el amor y el odio. Un apremiante espectáculo sin texto inspirado en los dibujos animados y el cine mudo que alterna humor y poesía.
L’HORTA TEATRE. C. Valenciana
“LA PIEL DE GALLINA”
Fecha: Del 18 al 22 de enero.
 Edad recomendada: De 4 a 8 años
Duración: 45 minutos
 Función Familiar: DOMINGO 22 ENERO -18 h“
Cuando tu tía toca el piano se te pone la piel de gallina, me dice papá. Y no quiero ir a verla tocar porque no me quiero convertir en una gallina”… Un espectáculo que cuenta las peripecias que vive su pequeña protagonista al entender de manera literal el lenguaje de los adultos. Una mirada inocente y llena de curiosidad del mundo que le rodea. Una fábula que mezcla la ancestral tradición del cuento oral con la música y los efectos visuales.

SERGI BUKA. Cataluña
“EL IMPOSIBILISTA”
Fecha: Del 25 al 29 de enero.
Edad recomendada: A partir de 6 años
Duración: 60 minutos
Función Familiar: DOMINGO 29 ENERO – 18 h

Nos adentramos en un mundo imaginario y de deseos,
un viaje para explorar los límites entre la ilusión y la realidad que nos
invita a descubrir la magia más cercana. Existe un espacio, un instante, un
suspiro donde la cotidianidad se transgrede. Donde el tiempo se detiene, no
existe. Una dimensión donde los sueños son posibles y las realidades
imposibles. Un universo donde la huella de un sueño no es menos real que la de
una pisada.

COMPAÑÍA DE MARINA BOLLAÍN. Madrid
“LA GALLINA SUBMARINA”
Fecha: Del 1 al 5 de febrero.
Edad recomendada: De 4 a 7 años
Duración: 50 minutos
Función Familiar: DOMINGO 5 FEBRERO – 18 h

La gallina Marcelina vive en una granja donde hay una gran charca. Allí se bañan los patos, las patas, los cisnes y las ranas. A la gallina le encantaría saber nadar y bucear como ellos pero todos le dicen que las gallinas no pueden nadar. Sin embargo ella lo intenta una y otra vez, sin conseguirlo. Cuento musical que Marina Bollaín, apoyada en bellas ilustraciones, va cantando y narrando acompañada a la guitarra, contrabajo y percusión por Pablo Navarro.

NATS NUS DANSA. Cataluña
“MAPS”
Fecha: Del 8 al 12 de febrero.
Edad recomendada: A partir de 5 años
Duración: 50 minutos
Función Familiar: DOMINGO 12 FEBRERO – 18 h

Cuatro personajes atemporales cargados de viejas maletas coinciden en el mismo viaje, en un espacio cualquiera de una ciudad cualquiera, y por un tiempo pasan a ser accidentales compañeros de un viaje en el que se pierden y se reencuentran, donde comparten experiencias y se comunican como pueden. Cada uno de ellos, a su manera, va descubriendo sonidos, paisajes, idiomas, olores, sabores… “Maps” es un viaje por las diferentes culturas del mundo.

A PRIORI PRODUCCIONES. Castilla La Mancha
“CÁSCARAS”
Fecha: Del 14 al 19 de febrero.
Edad recomendada: De 6 a 12 años
Duración: 60 minutos
Función Familiar: DOMINGO 19 FEBRERO – 18 h

Arlequino, un criado muerto de hambre del pueblo de Villanueces, se encuentra con Trufaldino, un criado de Valdegüevos no menos hambriento. Entre los dos deciden astutamente robar, mediante un engaño, cada uno al amo del otro. La historia se va complicando poco a poco con la aparición de más personajes. “Cáscaras” es una comedia hecha al más puro estilo del siglo XVI, la comedia del Arte, donde los cómicos hacían reir o salían trasquilados.
LASAL TEATRO. Granada

“EL GRAN TRAJE”
Fecha: Del 21 al 26 de febrero.
Edad recomendada: De 3 a 7 años
Duración: 50 miutos
Función Familiar: DOMINGO 26 FEBRERO – 18 h

Un gran traje tan ancho como una casa y con bolsillos tan grandes como habitaciones. Allí vivían Hombre y Mujer. Junto a ellos también vivían: Perro, Gato y Pájaro. Un día nació Niña-pequeña dentro del traje. Le gustaba jugar en los bolsillos, subir a lomos de Perro, aprender con Gato y volar sobre Pájaro. Niña-pequeña creció y creció…

LA CALABAZA DANZA TEATRO. Sevilla
“UN REGALO INESPERADO”
Fecha: Del 29 de febrero al 4 de marzo.
Edad recomendada: De 5 a 8 años
Duración: 45 minutos
Función Familiar: DOMINGO 4 MARZO -18 h

Dos amigos, un cumpleaños, un regalo muy especial: Una sencilla tela que dará rienda suelta a la imaginación de los dos amigos sumergiéndolos en un mundo mágico de fantasía sin límites. “Un regalo inesperado” es un espectáculo de danza –contemporánea, española y flamenco-teatro, dibujos animados y música original.

SÍNDROME CLOWN. Sevilla
“ESTE CIRCO NO ES NORMAL”
Fecha: Del 7 al 11 de marzo.
Edad recomendada: De 5 a 9 años
Duración: 60 minutos
Función Familiar: DOMINGO 11 MARZO – 18 h

Es la historia de Don Rudo y Raspa. De un jefe y su empleado. De un padre y su hijo. De un circo que está en la ruina. De un niño-empleado que hace el trabajo sucio y no come y cuya máxima ilusión es salir a la pista y presentar a los artistas y recibir el cariño de su padre. Y es la historia de un padre, un jefe, preocupado solo por Hacienda y sus impuestos y que finalmente comprenderá que su hijo solo lo tiene a él y él solo tiene a su hijo.

LA PERA LLIMONERA. Cataluña
“TORTUGA, la isla de Teodoro”
Fecha: Del 14 al 18 de marzo.
Edad recomendada: De 6 a 12 años
Duración: 60 minutos
Función Familiar: DOMINGO 18 MARZO – 18 h

Cuentan antiguas leyendas que TORTUGA es una isla donde se esconde un gran tesoro de antiguos piratas que nunca nadie ha podido encontrar. Muchos barcos han surcado sus aguas para encontrarlo pero jamás se ha vuelto a saber de ellos. Cuentan que está llena de terribles monstruos y peligrosos hechizos.